Comment Faire Un Storytelling Percutant : 8 Techniques Efficaces

Comment Faire Un Storytelling Percutant : 8 Techniques Efficaces

May 07, 20248 min read

Si beaucoup d’entrepreneurs et de marketeurs ont compris que le storytelling était un excellent moyen de faire des ventes il reste encore la fameuse question « comment faire un storytelling percutant ? » qui se pose.

Ce qui est certain, c’est que le storytelling ne s’improvise pas : il nécessite la connaissance de techniques bien précises, sous peine de vous retrouver à inventer des histoires tirées par les cheveux qui nuisent carrément à votre crédibilité.

Ne vous inquiétez pas par contre, le storytelling, ça s’apprend.

Le storytelling c’est l’art de raconter une histoire à des fins purement commerciales et ce en faisant en sorte que l’audience s’identifie au personnage de votre histoire et s’implique émotionnellement.

Avant de vous lancer, vous devez vous demander : « pourquoi je souhaite raconter une histoire ? », vous ne devez jamais perdre de vue le but de votre histoire..

Il existe des multitudes de raisons qui peuvent vous pousser à raconter une histoire : vendre un produit, travailler son personal branding quand on est candidat à un job, convaincre quelqu’un que son projet est révolutionnaire etc.

Dans cet article vous allez apprendre le fonctionnement du storytelling ainsi que son influence sur le cerveau humain et surtout je vais vous délivrer 7 secrets pour faire du storytelling comme un storyteller professionnel.

C’est parti !

Comment le storytelling influe sur le client ?

Le célèbre philosophe Sartre disait :’’ Pour que l’événement le plus banal devienne une aventure, il faut et il suffit qu’on se mette à le raconter’’.

En racontant une histoire sur un objet ou une marque, on provoque alors une émotion rattachée à ce produit qui donne un second souffle à la présentation et une valeur aux yeux du prospect.

  Aussi contradictoire soit il, le cerveau est l’organe des émotions.

Lorsqu’une histoire est racontée celui-ci donne naissance à des émotions : colère, joie, tristesse ou encore peur selon la circonstance, les événements qu’il a connu et ses traumatismes.

D’un point de vu scientifique, ces émotions sont traduites par la libération de deux molécules dans le cerveau : le cortisol, hormone responsable du stress qui va conduire votre auditoire à prêter une grande attention à ce qu’il écoute.

L’ocytocine, l’hormone du plaisir, de l’empathie et de l’amour d’où le fait de donner une valeur sentimentale à vos produits.

C’est en comprenant ces mécanismes que vous pourrez assimiler comment faire un storytelling en béton.

Parlons maintenant de comment faire un storytelling en 7 points primordiaux :

1. Définir son objectif et sa cible

Les deux premières questions que vous devez vous poser sont:

quel est le but que je cherche à atteindre avec cette histoire ?

Qui est-ce que je cherche a atteindre ?

En effet, il est important de déterminer la visée de votre histoire. L’histoire ne sera pas la même si votre but est de promouvoir un produit et si vous souhaitez développer votre personal branding.

Une fois que l’objectif de votre histoire sera clair, vous pourrez identifier les différents leviers sur lesquels vous devrez insister.

Votre clientèle va non seulement déterminer le ton que vous allez adopter, votre vocabulaire, mais aussi les éléments narratifs que vous allez choisir pour créer votre histoire.

2. Comment faire un storytelling grâce à la structure de son récit 

Une fois votre objectif identifié, il est important d’offrir un cadre clair et bien défini à votre audience.

Pour cela, il faut vous concentrer sur le structure de votre invention.

Voici un schéma pratique que je vous conseille de suivre pour comprendre comment faire un storytelling:

  • L’exposition : définir le cadre spatio-temporel et présenter vos personnages.

  • L’action croissante : les actions s’enchaînent et la situation devient complexe.

  • L’apogée: Il s’agit du moment critique durant lequel survient le problème majeur.

  • L’action décroissante : la situation se dénoue progressivement.

  • La résolution : on dévoile ici la fin de l’histoire, la réussite ou l’échec du personnage avec une allusion à votre offre.

3. Parler avec son cœur

Terminé le PowerPoint ennuyant et rébarbatif ! Aujourd’hui, pour vendre on y met du cœur.

En mettant de l’émotion au cœur des présentations, vos prospects accueillent bien mieux ce que vous dite qu’un discours rationnel.

Une histoire personnelle permettra à l’audience de s’identifier à vous et suscitera ainsi l’empathie.

Faire entrer l’auditeur dans votre sphère intime vous permettra de tisser un lien temporaire avec lui et d’éveiller sa curiosité.

Les personnes sont attirées dans les histoires par la composante émotionnelle, et non par votre capacité à imiter un robot factuel.

4. Revoir l’historique de son persona

Pour penser client, il faut donc connaître à la perfection son client.
La première chose que beaucoup font c’est faire une étude de marché pour définir sa cible et repérer qui serait le plus susceptible d’acheter.

Sauf qu’au final, le persona ressemble plus à un portrait robot qu’à un humain avec des sentiments.

Définir son persona, c’est aller bien plus loin que le portrait-robot que n’importe qui peut faire.

C’est réellement imaginer jusque dans les moindres détails la vie de votre cible, en mettant en exergue ses zones de failles.

Sachez-le, c’est l’incomplétude de l’être humain qui le pousse à consommer.

Pour cela, vous devez avoir une idée du parcours de votre cible, de ses réussites, de ses échecs, ses potentiels besoins dans ses activités professionnelles ou personnelles et ainsi appuyer là où ça fait mal.

5.   Transformer les caractéristiques en bénéfices

A ce stade, ce qu’il va vous falloir mettre en place c’est la transformation des caractéristiques de votre offre en bénéfices directs et concrets pour le client.

À partir de là, vous allez être apte à pouvoir développer les différentes pistes narratives autour desquelles va s’articuler votre storytelling.

Dans un premier temps, ces pistes narratives ne doivent pas s’articuler autour des bénéfices de votre produit, elles se développent plutôt autour de votre client et de ses besoins.

Rappelez vous une chose :faire un storytelling c’est avant toute chose raconter l’histoire de
votre client.

6. Ne pas rentrer dans les détails

N’essayez pas d’employer de faire du grand Molière et d’employer des expressions et des termes que vous n'utiliserez pas vous même pour parler à quelqu’un.

Si vous souhaitez comprendre comment faire un storytelling n’essayez pas non plus de rentrer dans les détails de l’arrière plan du genre :

«
Pendant que cette personne était assise sur un canapé bleu en daim décoré de strass sur les rebords et des boutons en argent […] réfléchissant à une solution à son problème…. ».

Ce genre de détails ennuient vos prospects et n'ajoutent rien à votre storyteller.

7. Mettre son client au centre de l’histoire et du donner sens à son achat

Votre produit raconte une histoire si vous arrivez à faire en sorte que votre client s’approprie cette histoire, il s'identifie à votre produit automatiquement.
 
Pour certains ce sera par exemple le sentiment d’appartenance à une classe, pour d’autres ce sera la conviction de contribuer à une cause noble :

«
Je suis fier d’investir dans des produits qui respectent l’environnement et fabriqués dans mon pays d’origine pour soutenir les petits artisans locaux ».

8.   Trouver le tempo parfait

Si vous racontez quelque chose à l’oral, vous ne pouvez pas vous permettre de raconter ça à toute vitesse, sachez que les pauses et les silences sont importants au même titre que votre vocabulaire.

A l’écrit ou à l’oral, le tempo de l’histoire est essentiel. Vous devez adopter le bon rythme et soigner la ponctuation.

Si votre histoire manque de structure et qu’elle est très mal finie, vous allez endormir votre auditoire.

Apprenez à jouer des pauses dans un texte. C’est un très bon moyen d’intégrer du suspens, du désire et même de la tristesse.

Aérer votre récit vous permettra également de garder votre audience attentive : il est essentiel de lui laisser du temps pour comprendre et interpréter votre histoire.

Résumons


Pour maîtriser le storytelling, c’est à dire attirer l’attention et susciter de l’émotion et convaincre une cible de s’y mettre pleinement, il faut d’abord trouver la bonne histoire à raconter.

Pour que la magie du storytelling opère, il vous faut en premier lieu connaître votre cible sur le bout des doigts afin de savoir à quel type d’histoire peut potentiellement l’affecter tout en trouvant une histoire qui est également en cohésion avec votre propre identité et votre expérience.

Puis il faut ensuite travailler sa mise en scène en étant le plus créatif possible.
On commence alors par donner une idée sur le décor, en parlant du lieu précis où se déroule les événements.

On poursuit ensuite en décrivant le ou les personnages tout en présentant le contexte global de façon ludique, sans trop de formalités et de détails.

Enfin, il faut faire attention à votre rythme : RESPIREZ ! Ne vous précipitez pas et n’allez pas dans un langage soutenu au risque de perdre l’attention des personnes en face de vous en cours de route.

J’espère que grâce à cet article vous savez enfin comment faire un storytelling efficace et percutant.

Bonne chance à vous !

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